Dans la tête de l’oncle SAM

Description

Essai sur la politique étrangère US au tournant du 21e siècle

Les défenseurs du monde libre, qui ont fait barrage au communisme rampant à l’époque de la guerre froide, sont eux-mêmes devenus une puissance impériale. Depuis 2001, les USA ont dépensé d’après Donald Trump 8000 milliards de dollars dans leurs guerres au Moyen-Orient pour apporter la paix et la démocratie. Ils y ont laissé la misère et le chaos, fait un million de morts, et engendré le terrorisme de Daesh. Qu’y a-t-il donc dans la tête de l’Oncle Sam ? Après avoir trempé dans la « révolution » du Maïdan qui a dégénéré en guerre civile, il alimente la guerre d’Ukraine. Si Biden voit Poutine comme un tueur, pour ce dernier les États-Unis sont les vrais responsables de la situation…
Pourquoi l’OTAN n’a-t-elle pas été dissoute avec la disparition du Pacte de Varsovie ? Aujourd’hui nous risquons carrément d’être entraînés dans une guerre contre la Chine ! L’Amérique nous a fascinés, puis révulsés et aujourd’hui ensorcelés. Pour comprendre la guerre d’Ukraine, ce livre remonte à Reagan, à la doctrine Brzeziński, et aux révolutions de couleurs de la CIA. Eisenhower avait déjà mis en garde ses concitoyens contre la puissance montante du complexe militaro-industriel. Depuis, le nouveau « softpower » des États-Unis a hypnotisé le microcosme médiatique occidental, qui semble avoir perdu sa raison et ses repères au profit d’un atlantisme politcorrect.

Cet essai, volontairement court et réduit à l’essentiel, est écrit dans un style simple et direct : il se donne pour but de rendre lisible la complexité des enchaînements géopolitiques qui ont conduit au désastre, laissant entrevoir la recomposition en cours de l’ordre mondial. L’auteur est professeur agrégé de Sciences Économiques et Sociales, spécialiste des relations internationales entre l’Occident et la Russie. Il ne juge pas, mais fait partie de ces intellectuels pour lesquels le monde ne se comprend pas seulement à travers une logique désincarnée ; s’ils sont têtus, les faits par eux-mêmes ne parlent pas ; encore faut-il entrer dans la peau des acteurs qui font l’Histoire !